04 novembre 2007

La vague la plus longue du monde

Vous connaissez tous Yep, au moins de nom. Il est l'auteur des très utiles guides Stormrider Europe et World publiés par la maison d'édition anglaise Lowpressure . Depuis plusieurs années, Antony Colas, c'est son nom, a entrepris de parcourir le monde à la recherche de vagues méconnues, 80 surftrips dans plus de 50 pays dit-il sur son site web Maldive surf. Antony a déjà publié deux guides, Stormrider World vol 1 & 2 dans lesquels sont recensées 2 x 80 des meilleurs spots du monde.

Aux dernières nouvelles, Yep et sa petite équipe rentrent de Chine où ils ont surfé le spectaculaire mascaret de la QianTang river dans les environs de Hangzhou / Shangai. Le brésilien Edouardo Bagé accompagné d'un autre rideur en stand up paddle auraient ridé la vague la plus longue du monde soit 1 heure 10 minutes de surf, environ 17 km de surf, les cuissots ont dû chauffer... L'événement a été salué par la presse chinoise titrant "Foreigners break the Chinese law and a surfing world record".
Pas mal de photos de ce mascaret ou "tidal bore" comme on, dit en anglais, avaient circulé en 2004 à l'époque du tsunami en Asie. Vous pouvez d'ailleurs voir quelques photos ici ou ci-dessous dans la petite vidéo YouTube

Plusieurs personnes se sont noyées au cours des dernières années en voulant observer le phénomène qui peut par endroit atteindre une amplitude de près de 30 pieds (9m), on est loin de la vaguelette de la Gironde. Les autorités locales ont interdit toute activité nautique sur la rivière en période de mascaret.

Coté qualité de la vague, est-ce une grosse mousse ou une belle face comme sur l'Amazone et son "Pororoca" ? J'attends avec impatience les images de l'expédition signées du grand triper installé à Singapour, John Callahan.

29 octobre 2007

Les dernières photos

photographe de surf, photo ambiancephotographe de surf en Bretagne

En pleine période de tri d'images avant de partir en vacances, je vous en sors deux prises la semaine dernière sur un petit spot en Bretagne comme il en existe plein. Il faut que je vous dise la lutte que c'est parfois de shooter des images en Bretagne, le temps qui doit passer au beau mais les nuages en décident autrement, la vagues qui arrivent mais à cause d'une petite pointe et d'une période trop courte, on voit la houle passer au large sans tourner dans la baie. Il fait beau, il fait beau, arrivé sur le spot, le vent tourne on et la pluie se pointe. Combien de fois ça m'est arrivé ce genre de truc. A tel point que pour continuer à nous motiver à aller faire des photos dans les conditions moyennes avec le Monbz (Philippe Monbet), on se disait il suffit d'une photo, un bon cadrage et hop, c'est dans la boite, ça sauvera la journée ...
Retour à l'histoire, nous avions été surfer ce spot la veille avec mon pote Dan. La bouée de mesure en Manche donnait environ 0,90m à 11s, j'espérais trouver 30 cm sur le spot, on avait des séries à la taille ou un peu plus. Le lendemain matin, re-check des bouées bien avant l'aube, la houle était arrivée, 1,5m à 12s, vent off, soleil prévu, ça va être le fire comme dans mes souvenirs les plus fous.
On arrive sur place, pas vraiment plus gros que la veille. Super déçu, je prépare le caisson étanche quand même pour aller me faire une session natation. J'aime l'ambiance de la photo n°1, un test pour voir si la connexion de la poignée gâchette du caisson marche. Dans l'eau, le coef de marée est un peu petit et donc la vague ne casse pas réellement sur le bon banc de sable mais quelques belles séries passent. 9h, le soleil doit se lever mais on ne voit personne se pointer, 9h30, 10h ... Rien, pas une miette de lumière, pas de vagues de toute façon, autant prendre du bon temps. Vive le N&B numérique ! Je vais peut être changer mon écran couleur contre un monochrome moi... Vivement la prochaine sess, je suis affûté comme jamais.

la photo aquatique se démocratise ?

En allant faire quelques courses chez des revendeurs de matos photo sur le web ce matin, j'ai découvert que les caissons étanches dédiés au surf fabriqués par Aquatech étaient désormais vendus chez des gros distributeurs de matos photo américains comme B&H photo video. Je vous rassure tout de suite, le prix n'est pas plus démocratique qu'avant, on reste dans de petits volumes de vente. Un effort a cependant été fait puisqu'ils proposent la façade arrière avec les réglages au prix qu'elle avait sans réglage il y a quelques mois. Je disais donc que la photo aquatique se démocratise du fait que les produits sont maintenant plus visibles, plus faciles à trouver pour le photographe lambda. Bientôt on pourra plus aller surfer tranquille sans qu'un mec traîne au line up avec ses palmes et son caisson.
Petite info en passant, au prix actuel du $$, le matos aux US est parfois à des prix intéressants. Pour le coté pratique, lorsque vous vous faites livrer, le transporteur, DHL par exemple, se charge du passage en douane (env. 10% en plus de droit pour que le produit entre France) et de la TVA (19,6% récupérable pour les pro).

25 octobre 2007

Voyager, toujours d'actualité ? !!

Photo de l'aile d'un Boeing 777-200 en vol entre Hong Kong et Paris
En cette saison de Grenelle de l'environnement, de prix Nobel de la paix pour Al Gore, où le réchauffement climatique et les émissions de carbone font la une des journaux, voici une question (le titre de ce post) qui me taraude l'esprit depuis un moment.
Un photographe est amené à voyager très régulièrement en avion, voiture, bateau. C'est à dire qu'en étant sans cesse en déplacement pour shooter de belles images et faire rêver les lecteurs, je suis "obligé" (??) de polluer cette planète ...
J'ai fais un calcul de l'estimation de mon empreinte écologique sur la planète sur earth day footprint quizz. Le résultat n'est pas très glorieux puisque si tout le monde vivait comme moi, il faudrait 4 à 5 planètes terre pour que tout le monde puisse survivre.

Autre site, autre test. L'association goodplanet.org présidée par Yann Arthus Bertrand permet par le biais du site Action Carbone d'estimer ses émissions en équivalent CO2 (*). Je vous invite à faire le test. Pour stopper l'accroissement de l'effet de serre, il faudrait que chaque habitant de la terre n'émette que 1,8 tonne d'équivalent CO2 par an. L'année 2007 n'est pas terminée, j'en suis à 27 tonnes soit 15 fois ce que la terre peut supporter ... On pourrait dire, c'est pas pour moi, c'est pour le travail, pour gagner ma croûte mais le résultat est le même, je produis 15 fois trop d'Eq CO2.

Un photographe voyage pour son boulot, un surfer voyage pour le plaisir. Le photographe de surf, lui, joint l'utile à l'agréable mais il voyage quand même. Contrairement à d'autres, je ne compense pas encore mes émissions de CO2 en plantant des arbres, en investissant dans la production d'énergies renouvelables ou comme le propose une association, "aider le Sud à ne pas répéter les erreurs du nord". Je réfléchi très sérieusement à une solution mais une première étape est dèjà de se rendre compte des conséquences que ces gestes du quotidien engendrent. Plusieurs solutions sont proposées par diverses associations. Allez voir les sites et les solutions proposées par Urgence Climat ou CO2 solidaire pour tenter de neutraliser son impact environnemental.
Bon, je vous laisse plancher la dessus, je file cruiser sur le périph' dans mon nouveau pick-up ...

* - Les gaz à effet de serre visés par le Protocole de Kyoto en vue de leur réduction sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CO4), l'oxyde nitreux (N2O), l'hydrofluorocarbures (HFC), le perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6). Les quantités d’émissions de ces gaz à effet de serre sont exprimées en équivalents CO2. On utilise cette méthode de mesure des émissions pour tenir compte du fait que chaque gaz à effet de serre a un potentiel de réchauffement planétaire (PRP) différent. Une tonne d’un gaz à effet de serre est donc pondérée de façon à correspondre au nombre de tonnes de CO2 qui serait nécessaire pour produire un réchauffement climatique correspondant à l’échelle planétaire. (GGÉF 2004)

22 octobre 2007

De retour au bureau Part II

portrait Kristen Pelou sur Fujifilm France
Belle surprise lorsque j'ai appris que Fujifilm France souhaitait réaliser une petite interview de moi pour illustrer la section portrait du magazine en ligne de la société. Le petit portrait a été mise en ligne la semaine dernière illustré de 6 images de surf. Le texte est un peu romancé notamment sur les destinations obligées que sont Hawaii et l'Australie car dans ma quête de la lumière hors des sentiers battus, j'ai toujours estimé, sans doute à tord, je m'en rend compte maintenant, que ces destinations étaient déjà bien assez peuplées pour aller y traîner mes objectifs. Ca va changer, je vous rassure, très prochainement même. Pour en revenir au sujet, je n'utilise plus de films Fuji (Velvia) depuis le déferlement de la vague numérique (près de 2 ans en 100% digital pour moi), je suis toutefois très heureux de l'intérêt porté à mon travail. Vous pourrez jeter un oeil à ce portrait en suivant ce lien .

Fin octobre, de retour au bureau Part I

Il est tout beau tout chaud, le dernier numéro du magazine Trip Surf vient de sortir avec un petit sujet sur le surf à Belle île en mer dans le sud Bretagne. Vous trouverez ci-dessous quelques images basse définition de l'article, une galerie vient par ailleurs d'être mise en ligne sur mon site pro (Surf Bretagne, Belle Ile).

Photo de surf en Bretagne, Belle ile Kristen PelouPhoto de surf en Bretagne, Belle ile Kristen PelouPhoto de surf en Bretagne, Belle ile Kristen Pelou


photo de surf, Dan Billon pub Rhini wetsuits

Dans ce même numéro de Trip Surf, vous pourrez également trouver une pub A4 pour les nouvelles combines Rhino. La marque de Cornouaille (UK), spécialisée dans la bagagerie (boardbags...) sort depuis quelques années une gamme de néoprène testée et approuvée par mes soins (entre autres !). La photo de la pub a été shootée à Supertubos au Portugal en début de printemps. Ma vieille combine étaient trempée de la session de la veille et le vent de nord-est glacé ma permis de taxer à Dan (le gars sur la pub) sa combine qu'il avait mis tout l'hiver. Après plus de 3h (de 6h30 à 9h30-10h du mat') à baigner comme une otarie dans un line-up bien mouvant, je suis ressorti les pieds en sang à cause de palmes merdiques. Je n'avais rien senti à cause du froid mais au niveau du corps protégé par le néoprène, j'étais encore chaud comme une baraque à frite. Inutile de préciser qu'avec ma vielle combine, je tremble de froid après à peine 1h30 dans l'eau... Depuis cette session, je tanne Dan pour qu'il me chope un price dément sur un de ces merveilles. Dépêche toi Dan, l'hiver approche ... La pub a été montée par l'ami Myredje du burlingue.

06 juillet 2007

Mode d'exposition photo : automatique ou manuelle ?

photo de surf, mer, vague, photographe Kristen Pelouphoto de surf, mer, vaguephotographe Kristen Pelouphoto de voile, mer, regate, photographe Kristen Pelouphoto de surf, mer, vague, photographe Kristen Pelouphoto de windsurf, mer, vague, photographe Kristen Pelouphoto de windsurf, mer, voile, photographe Kristen Pelouphoto de windsurf, mer, paysage, photographe Kristen Pelou


Depuis l'avènement du numérique, exposer correctement ses photos est devenu beaucoup plus facile. On voit sur l'écran le résultat, on a accès aux histogrammes, les zones surexposées clignotent (...) ce qui permet de corriger le tir sur le vif. En cas d'erreurs répétées, le post traitement des fichiers numériques sur l'ordinateur donne droit à une seconde chance : corriger les courbes, créer des calques pour retoucher les zones sombres, les zones claires, rééquilibrer l'image.
Il faut savoir tout de même que tous ces outils bouffent un temps énorme. On peut certes automatiser en partie les processus mais l'idéal est tout de même d'exposer correctement dès le départ.

En photo de glisse et sur la mer en général, beaucoup de paramètres varient très rapidement et sont suceptiles de fausser les mesures de la cellule. Quelques exemples parmi tant d'autres :
- la vague est belle, l'eau est bleue sombre, elle casse, la mousse est blanche éclatante. Trompée par toute cette lumière réfléchie par le blanc de la mousse, la cellule va alors modifier l'exposition. Votre photo sera sous ex, toute grise.
- contre jour. Vous shooter un surfer en contre jour, hors mesure spot ou centrale, la cellule mesure l'exposition générale de la scène. Votre sujet, le surfer, selon la distance et son importance sur la photo, sera soit complètement noir (effet silhouette), soit correctement exposé, le reste de la scène sera à l'inverse soit correctement exposée, soit sur exposée. Vous devez faire un choix et éviter que le boitier ne le fasse pour vous.
- vous êtes sous les tropiques, gros plan sur des kite qui sautent au fond de la baie avec une montagne toute verte de cocotiers derrière. Si vous ne faites pas gaffe, la mesure peut etre faussée par le vert des arbres et transfomée votre belle ambiance tropicale en quelques chose de surexposé, fade et terne.
- watershot en photo de windsurf ou kite, les riders passent dans tous les sens, parfois le soleil entre dans le cadre, l'expo automatique part dans tous les sens. Parfois ça donne des trucs magnifiques, parfois non.

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Ne laissez pas votre boîtier décider à votre place, faites des choix, exprimez vous. La façon dont vous exposez vos photos peut être aussi importante que votre cadrage. Les mécanismes s'acquièrent avec l'expérience, ça fait partie de l'entraînement. Faites des photos, faites des tests afin de connaître votre boîtier sur le bout des doigts. Car en photo, si vous foirez votre coup et loupez le moment, il y a peu de chance qu'il se présente à nouveau.
Je vous ai mis deux petites banderoles d'images qui pouvaient être traitées de multiples façons à la prise de vue, privilégier le sombre, la lumière, le soleil. J'ai fait un choix mais est-ce le meilleur ? En matière d'exposition comme en cadrage, il n'y a pas de vérité absolue.

Autrefois, beaucoup de pro travaillaient en tout manuel et mesuraient la lumière avec une cellule à main, vous savez la petite boite noire avec la petite boule blanche dessus. Aujourd'hui, certains, sûrs de leurs boîtiers font confiances aux automatismes. J'en ai vu pas mal sur les régates par exemple. La majorité fait tout en manuel en donnant un coup d'oeil à ce que propose la cellule du boîtier de temps en temps. Faites vos jeux !..

02 juillet 2007

Boujmaa Guilloul en couv' de Boards

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Le magazine anglais Boards magazine consacre sa couverture au rider marocain Boujmaa Guilloul qui envoie un gros air frontside bien tweaked au sunset. La photo a été prise durant un trip express réalisé en mars dernier. Le Bouj' était accompagné de son frère d'arme, le rider de Moulay, Fetah Ahlamara et du kid local Soufiane Salhi. J'ai reçu le mag aujourd'hui, le trip fait 8 pages, de quoi me repayer une quinzaine au Maroc l'hiver prochain.

Le choix des photos de couverture est quelque chose de délicat dans une rédaction, quelle photo on prend, untel a eu le coup de coeur pour celle-ci, un autre pour celle-là. La photo est-elle d'actualité, de saison, quelle cadrage, on recadre, on retouche la couleur ? Car noyé dans la masse sur l'étal du buraliste, il faut tout d'abord que sa couverture permette au magazine de se distinguer parmi des centaines d'autres et ensuite de ses concurrents directs. Les éditeurs étudient quelle couv' marche, quelle autre ne marche pas.

Pour revenir à cette image, la couleur n'a pas été modifiée. J'ai pris la photo lorsque Boujmaa envoyait un aérial presque dans l'axe du soleil. Le ciel etait très jaune sur l'horizon, en regardant les reflets dans la voile on doit pouvoir dire où était le soleil. Objectif 600 f4, muliplicateur X1.4 (soit 840mm F5.6), boitier EOS 5D, iso 200 je crois. Faites attention à vos yeux lorsque vous faites ce type de photos au téléobjectif. Tant que le soleil n'est pas presque couché, faites bien attention à ne jamais le regardez directement à travers les lentilles.
C'est le deuxième trip que je fais au Maroc avec des locaux uniquement et la deuxième couverture avec une photo de marocain au Maroc (jetez un oeil par là pour voir la couv' du TripSurf avec Abdel El Harim en surf à Mehdia Plage, au nord de Rabat). Comme quoi, y'a pas que Hawaii dans la vie même si la lumière n'y est pas la même du tout ...

Quelques images de ce périple au pays des tajines dans le diaporama ci dessous.


Liens auxquels ce post fait référence : photos du Maroc (stock), surf au Maroc (article), surf au Maroc (stock), windsurf au Maroc (galerie), windsurf au Maroc (stock)

28 juin 2007

Le Raid Emeraude 2007

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Un peu de voile, ça fait du bien aussi, je vous présente ici quelques images de la très belle édition 2007 du Raid Emeraude. Un raid en catamaran de sport organisé chaque début d'été par le Yacht Club de Saint Lunaire dans la baie entre Saint Malo et le Cap Fréhel. Cette année, deux parcours ont été validés, l'un vers l'est, Saint Malo, Cézembre, Dinard, l'autre vert l'ouest, moins proche des cailloux, Saint Cast, le Cap Fréhel, le Baie de Lancieux, avec un très beau finish par 25-30 noeuds de vent le dimanche. Des chavirages à la pelle dont un spectaculaire du Hobie Tiger de Loïc Fequet (photo en ouverture de ce post, pour voir toute le séquence, suivez ce lien, en bas de page) et de supers bords de reaching à plus de 20 noeuds dans la catégorie F18. Pas de soleil malheureusement mais coté photo, ces journées furent particulièrement sportives. Gérer la pluie, les embruns, les vagues pour garder le matos en vie, et puis s'accrocher solidement lorsqu'il fallait rejoindre le peloton de tête à bord de notre bolide très solidement motorisé ou suivre les cata lancés full speed pour que notre cameraman puisse se faire des trav' (i.e. des travellings). Je dois dire également qu'après des années à shooter les régates au 70-200 f2.8, mon 100-400 mm tout beau tout neuf de cet hiver m'a permis de changer mes cadrages. Il me semble par contre moins réactif pour la mise au point sans doute en raison de sa faible ouverture. Que c'est sombre là dedans par rapport au 70-200 f2.8 !
Vous pouvez retrouver une sélection des images du Raid dans la section"actu" de mon site web pro.

photo de voile, mer, le Raid Emeraude 2007


photo de voile, mer, le Raid Emeraude 2007

Special thanks à Ben, notre pilote durant ces deux journées, à toute l'équipe du YCSL et aux participants pour la bonne ambiance.

01 juin 2007

Un spot pour l'été - Padang Padang, Bali

Je vais tâcher de commencer une nouvelle série de posts intitulés "le spot du mois". L'idée est plus la découverte de nouveaux endroits que le recueil de "secret spots". Je ferai en sorte d'éviter le grand débalage d'info sur ces endroits en quête d'anonymat (les secrets spots) dans mes futurs posts. Commençons par l'une de mes première vraie destination surf, Bali et la vague de Padang Padang. Vous pouvez voir ci dessous une de mes photos préférées de l'endroit. Elle montre un surfer à donf sur la vague, prêt à se coler le tube de la dernière section. Elle montre également un bodyboarder dans une position plus délicate. Au compte fil sur la diapo, on voit parfaitement que ce dernier à déjà pris une vilaine rouste par la vague précédente, son short arrive à la moitié des fesses. Debout sur le reef, de l'eau à la taille, il s'apprête à morfler une fois encore. La photo n'est peut-être pas aussi impressionante que celles généralement publiées pour illustrer le spot, elle montre par contre les deux cotés du surf : si tu veux jouer, il faut être prêt à payer le prix... La photo a été prise au 100mm f2 avec de la Fuji Velvia poussée à +1 et exposée à 80 iso.
photo de surf à Bali, vague, voyage, photographe de surf Kristen Pelou - watershot


Ce sont les images de potes surfers partis là Bali durant l'été 1997 qui m'ont motivé à y aller la première fois. Les photos avaient été prises depuis le channel de Padang Padang, on y voyait un des gaillards en question, Martin, y scorer un joli petit tube bien tranquille. Fabrice, dit le Radical Fab, l'auteur de la photo, n'avait qu'une année de surf à l'époque, poussé par les autres, il avait également tenté de surfer le spot. Il y avait laissé sa planche mais pas le sourire. Toute la petite équipe était revenue saine et sauve un mois plus tard. En juillet 98, j'étais à mon tour en route pour Bali, direction Padang Padang et le Madé warung. Dormir dans une cabane en bois sur la plage de Padang, se remplir la panse de nasi gorengs et de banana pancakes, boire de la Bintang en compagnie des résidents du warung, pour la plupart américains ou australiens, super accueillants. Tout le monde mangeait ensemble, sortait faire la fête à Kuta et son fameux Sari Club. Des dizaines de planches, taillées par les meilleurs shapers du monde étaient alignées au dessus des paillasses, prêtes à l'emploi, de quoi faire de beaux rêves. Les gars laissaient leurs planches, partaient se balader dans les îles ou rentraient au pays quelques mois pour revenir à l'annonce d'un gros swell.
Coté surf, Padang Padang en photo depuis le channel, ça n'avait rien, mais absolument rien à voir avec la réalité. Dans mes rêves, je m'imaginais en grab rail calé dans le tube d'une gauche sympatique mais un peu creuse tout de même. Le réveil fut un peu difficile car ce que je voyais dérouler devant moi ce jour de grande marée basse n'avait aucun rapport avec ça. Padang Padang, c'est plutôt une version TGV en plus velu de votre reef break local. De deux longues sections bien rapides, violentes et une dernière partie qui bascule sur le reef sec à marée basse, un niveau de dingue avec des dizaines de mecs au line up qui rament, qui gueulent, qui se prennent des barriques énormes ... Je connaissais le granit et les moules mais là, je n'étais clairement pas à la hauteur. "Y'a rien à craindre mec" m'a alors dit un australien un peu dingue qui dormait sur le pieu d'à coté, "c'est que de l'eau qui bouge !"...

Infos pratiques
La vague : est-il encore utile de présenter la vague ? Il s’agit de la perle de Bali, le tube pour lequel certains pros australiens rappliquent à l’annonce d’un swell. La vague est rapide et bien péchue. A marée basse, elle jette violemment sur une dalle à fleur d’eau qui découvre sur la fin. Malgré ces inconvénients, vous ne surferez pas seul, le niveau est très élevé et ce sont au minimum 25 riders motivés que l’on retrouve au peak dans les bons jours. Quelques vagues restent vierges, pour les plus téméraires d’entre vous, pour les autres, il reste la plage et la falaise d'où le spectacle n’est pas mal non plus…
De l’autre coté du channel de Padang commence le très long line up d’Impossible. Souvent décrit comme "l’outside de Bingin ne présentant que peu d’intérêt", Impossible se révèle en fait être un super plan. Peu peuplée, longue, creuse, le fait que la vague ferme par section présente d’ailleurs l’avantage de diviser la foule des petits jours. Dès que le swell enfle, elle change complètement de visage, le mur, toujours très tendu, ouvre et des rides de plusieurs centaines de mètres deviennent possibles. Cela mérite bien quelques minutes de rame, non ?
Au coin du reef, devant la plage, vous trouverez la gauche de Bingin, une machine à tube. Choisissez la marée basse, une bonne petite planche et en route pour le tube. Tous les kids locaux sont là, ils connaissent le spot par coeur. Par bonheur, ils ne sont pas tous trop matinaux.
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Vers le sud de l'île, Uluwatu déroule, on la voit depuis Padang et Impossible, la vague peut même servir d'indicateur de séries lors des gros jours. Vous voyez un gros set casser au fond, ensuite les petits bateaux de pêche disparaissent entre les lignes de houle. Une belle série arrive...
Vers le nord depuis Bingin vous trouverez les spots de Dreamland et Balangan puis, en prennant la route vers Kuta, plusieurs autres que je n'ai pas eu le temps de surfer....
Saison : sèche d’avril à octobre, l’alizé souffle de Sud Est, c’est l’époque des gauches, l'époque des gros swells tout droit venus de l'antarctique, la saison idéales pour scorer un bon Padang ou un énormer Uluwatu.
Equipement : du fish 5’10 au gun de 8’, tout est permis tant que les balls suivent. Une 6’6 rapide et nerveuse réunira tous les suffrages. Chaussons vivement conseillés pour marcher sur le corail, lycra pour le soleil, crème solaire waterproof et trousse à pharmacie bien garnie pour les chargeurs
Se nourrir : au menu les incontournables nasi goreng ou mie goreng (riz ou nouilles frits avec des légumes et un oeuf). Les restaurants proposent souvent une carte plus diversifiée que les warungs, nombreux plats végétariens, jus de fruits en pagaille. Ne buvez pas l’eau du robinet.
Dangers : le corail et la route. La malaria ne présente pas trop de risque sur le littoral, méfiance si vous visitez l’intérieur de l’île. Pas mal de moustiques.
Santé et vaccins (pas obligatoires): hépatites A et B, fièvre typhoïde. On échappe rarement au Bali belly, la turista locale causée par le changement d’alimentation et de climat. Le régime riz-Coca suffit parfois à la faire passer en un jour ou deux, prévoyez des médicaments appropriés si ça dure plus longtemps.

Vous trouvez, en suivant ce lien, un petit article illustré de photos prises à Bali lors d'un autre séjour sur place en 2002 et publié dans TripSurf peu après.


Surfing - Bali, Indonesia - Images by Kristen Pelou

Liens auxquels ce post fait référence : surf à Bali (article), surf à Bali (stock), photos de Bali (stock)

31 mai 2007

Comment devient-on photographe de surf ?

photo objectif Canon 400 mm f2.8photo objectif Canon 300 mm f4photo objectif Canon 70-200mm f2.8photo objectif Canon 100-400mm f4-5.6photo objectif Canon 28-70mm f2.8photo objectif Canon 17-40mm f4 photo objectif fisheye Canon 15mm f2.8

Il semblerait qu'un bon nombre de visiteurs de ce blog soit à la recherches d'info sur la façon de devenir photographe de surf. Quitte à répondre à chacun de vos emails, autant faire une réponse commune, c'est d'ailleurs un peu la raison de vivre de ce blog...
Il y a tout d'abord la question du matos, quel objectif, quel boîtier ? Un post aborde la question pour les débutants ici. Comme je le disais précédemment, pour débuter, les packs proposés par les marques et composés d'un boîtier et d'un lot d'objectifs suffisent amplement. L'important c'est de faire vos premières photos, d'immortaliser les instants de surf, de voir si ça vous plait en dépensant un minimum.
Vous êtes devenus accros, la photo de surf vous botte, nous allons devoir parler argent puisqu'il va vous falloir acheter du matos à commencer par un zoom ou un téléobjectif fixe. L'idéal sera sans doute un 300mm fixe ouvert à f:4 que pratiquement toutes les marques ont au catalogue ou un zoom comme un 80-400 chez Nikon je crois ou un 100-400mm Canon. Ce genre de caillou vous coutera un minimum de 1000 à 1500 € pièce à ajouter aux 150 € du monopode pour éviter de toujours shooter à main levée.
Il faut bien se mettre en tête que du bon matos, ça rassure mais ça ne fait pas de bonnes photos tout seul. Ca peut aider parfois mais ce n'est en aucun cas LA solution. Le seul moyen c'est de shooter, shooter et encore shooter, se faire l'oeil, un style, pourquoi pas, avant de peut-être un jour vendre vos photos à un magazine.
Aujourd'hui, peu de bonne session de surf ne se passe sans qu'un ou deux photographes ne pointent leur nez. C'était mieux avant vous diront les anciens. Lorsque j'ai commencé à faire des piges pour TripSurf, la rédaction n'avait tout simplement pas de contact de photographe en Bretagne. Premier arrivé, premier servi, j'ai eu le plan sans même le chercher. Je faisais juste des photos de line up avant d'aller surfer avec mes potes, je m'en foutais, je voulais être océanographe à l'époque!... Imaginez ce que ça devait être à l'époque des débuts de Cazenave. En France, il était l'un des premiers, sinon le premier tout court ...
Aujourd'hui, avec le numérique, tout le monde est devenu photographe. Le probléme c'est que le besoin d'images, même s'il s'est développé, n'a pas explosé au point de fournir du travail à tous les "wanna be photographers". Il faut faire son trou, lentement, mais, espérons le, sûrement !
D'un autre coté, il faut bien avouer que le numérique a rendu les choses plus faciles à l'apprenti photographes. Il n'est plus nécessaire d'attendre le retour du labo pour avoir les résultats de tests, on perd une part de magie mais on y gagne en efficacité, on a le resultat en live. J'ai vu certains gaillards progresser à une vitesse fulgurante, progression qu'ils n'auraient à coup sûr pas obtenue à l'époque de l'argentique. L'investissement lourd en matériel est largement compensé par le fait qu'il n'y a plus de films et de developpement pro à payer, sérieuse économie.



Loin de moi l'idée de vous décourager mais il me semble indispensable de préciser quelques détails. Attention, la vérité fait mal mais vous ne pourez pas dire que vous ne saviez pas !

- Pour un photographe pro, le matos coûte une fortune, il faut le renouveler très souvent ou au moins être en mesure de le faire rapidement si vous noyez un boîtier ou un objectif au cours d'un reportage. On parlait téléobjectif tout à l'heure, la plupart des photographes pro de surf ne se contentent pas d'un 300mm f4, ils se baladent avec un 500 ou mieux, un 400 f2.8 ou un 600mm f4 (la bête fait + de 6kg) pour avoir de la marge ou être au plus près de l'action selon les spots. Images parfaitement piquées même à pleine ouverture, super flouté en fond, la qualité à un prix, les marques se gavent. Ajoutez y un ou deux bons boitiers (2000 € x2 au minimum), un fish-eye, un 16-35 f2.8 ou 17-40 f4, un 28-70mm f2.8, un 70-200mm f2.8, un flash, un trepied, un joli sac pour mettre tout ça, des piles, des cartes, un caisson étanche avec plein de façades et tout ce qui pourrait vous faire plaisir en plus comme des focales à portrait comme un 85 ou 135mm, un 50mm macro... Faites vos comptes, j'espère que vous avez un oncle fortuné en Amérique. A mes débuts, l'achat de matos digne de ce nom avait, englouti toutes mes économies, mes salaires de job d'été, de noël, d'anniversaire et j'en passe...

- Il y a déjà sur le marché un paquet de photographes de surf qui déchirent et qui surtout, ne sont en aucun cas prêt à vous céder leur place. Ils ont un gagne pain et la concurence n'est pas forcément bienvenue, il y en a déjà tellement. Rien qu'en France, prenez des Narbé, Cazenave, Gecko, Laurel, Poullenot, Masurel, Timo, Houyvet, Crouan, Mc Kenna, Robin, Chauché, Rabejac (...) ajoutez y quelques grands noms européens ou internationaux comme des Jones, Aichner, King, Davey, Divine, Morris, Servais, Pu'u, Callahan, Chang, Van Lennep et des centaines d'autres. Ils ont déjà tout le matos, le nom, les contacts avec les mags et les marques, vous avez tout intérêt à vous pointer avec de sacrés clichés si vous voulez impressioner une rédaction de mag.

- Vous avez investi plusieurs milliers d'euros dans votre matos. Personne n'est venu vous chercher mais un magazine, que vous harcelez depuis des mois, vous publie quelques photos. Arrive le jour du salaire, vous pleurez en regardant le montant des piges qu'on vous propose. Petit magazine, tirage faible, la plupart des revues de glisse paye aux alentours de 100€ la page (50 pour certains, 150 pour d'autres, c'est une fourchette). Rien que pour rembourser votre matos, il vous faut un minimum de 50 pages, vous payer un trip en Indo, au moins 10 pages, les Canaries, 5 pages la semaine, croisez les doigts pour qu'il y ait des vagues... Et avec ça vous n'avez pas payé le loyer, la bouffe, l'assurance et l'essence de la caisse, la retraite, le cadeau d'anniversaire pour votre miss ...

- Le comble du comble, vous êtes entrés dans la vraie vie et passez maintenant tellement de temps derrière vos appareils photos et votre ordi que vous n'avez plus le temps de surfer avec vos potes. De toute façon c'est devenu impossible depuis que vous vous êtes cassés le dos en courant entre deux avions avec votre 600 mm et vos MarkII.



Vous êtes encore là ? Rassurez vous, rien n'est perdu car même dans les branches réputées sur-saturées, il y en a toujours quelques-uns qui s'en sortent. Pour ceux là, les plus motivés, ceux qui souhaitent pouvoir vendre des images et pourquoi pas en vivre un jour, il vous faut une inscription au centre des impôts de votre domicile. Vous recevrez un numéro SIRET quinze jours plus tard qui vous permettra d'emettre des "notes de droits d'auteur". Je vous conseille également de contacter l'AGESSA , l'Association de Gestion de la Securité Sociale des Auteurs pour les cotisations obligatoires. Passez jeter un oeil sur leur site, vous y trouverez pas mal d'informations. Attention, le status de "photographe auteur" ne permet pas de faire tout type de photos, certains secteurs sont réservés aux "artisants photographes" mais c'est une autre histoire.

Plus de couleurs et d'action...

photographe de surf, surf au Portugal, Dan Billon
Déjà un bon bail que je n'avais pas remis à jour les galeries "portfolio" de mon site web. Censées représenter mon travail, ces pages avaient chopé un sérieux coup de vieux depuis le temps qu'elles étaient en ligne. J'ai donc décidé d'y remédier en présentant un plus grand nombre d'images, plus de couleurs, d'action, d'ambiances .... Ca m'a pris un temps fou, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez.
Lorsque l'on s'occupe de toutes les facettes du boulot de photographe comme je tente de le faire, il n'est pas toujours facile d'être au top partout. Je privilégie pour le moment les prises de vue et les commandes de mes clients, en attendant un petit ralentissement du rythme pour me recoler à ce blog et à mon site pro ...
J'en profite pour vous remercier des nombreux messages que je reçois par le biais de ce blog ou de mon site web. 20 000 visiteurs différents pour plus de 90 000 pages vues pour le mois de mai, vous êtes de plus en plus nombreux à venir visiter kristenpelou.com. Les stats sont à la hausse depuis le début de l'année, pas de doute, l'été sera bon ...

28 mars 2007

Trip Windsurf en Crete

photo de windsurf, Antxon Otaegui, couverture du magazine Planchemag avril 2007
Nous étions partis à Palekastro (Crête) en septembre dernier avec le rider canarien et accessoirement n°3 mondial freestyle, Antxon Otaegui. Super bien accueillis par l'équipe du Freak Windsurf Station, nous avons passé une semaine de folie à rider dans la baston sous un soleil omniprésent. Le photographe breton que je suis n'en est d'ailleurs toujours pas revenu car, aux dires de nos hôtes, il semblerait qu'entre mai et octobre, aucun nuage ne pointe son nez au dessus de ce bout de Méditerranée. Tous les soirs, il est possible de photographier le sunset, chaque matin, il revient, jamais masqué ni même ne serait ce que voilé par un mini nuage. Difficile à concevoir lorsque l'on a fait ses gammes entre deux tempêtes hivernales. J'ai bien envie d'y retourner rapidement rien que pour vérifier leurs dires.
Pour revenir au sujet, je sais que de nombreux fans de sports de glisse trouvent le freestyle chiant mais je peux vous assurer que lorsque qu'un boss de la dimension d'Antxon fait son show, vous restez le fesses posées sur la plage à tenter de comprendre ce qui se passe. Le trip vient de sortir sur 8 pages dans le Planchemag du mois d'avril. L'ami Antxon se tape d'ailleurs la couv' qu'il mérite largement tellement il déchire. Pour le photographe, avoir la photo de couv' ça fait également très plaisir, vivement la prochaine !..
La photo, un petit saut grabé tout simple, a été shootée au fisheye 15mm sur le spot de Tenda. Comme je vous le précisais dans un post précédent, avec ce type de focale, plus c'est près, mieux c'est. La planche d'Antxon devait passer à moins de 50 cm du caisson étanche, attention au passage de l'aileron.
Un grand merci à Franck et à l'équipe de l'agence Ultramarina Golf & Glisse pour l'organisation de ce séjour. De nombreuses destinations sont en ligne sur le site web de l'agence, n'hésitez pas à les contacter.



Liens auxquels ce post fait référence : photos de Grèce (stock), windsurf en Crête (galerie), windsurf en Crête (stock)

15 mars 2007

Du surf à Longchamp, Saint Lunaire.

photo de surf à Longchamp, photo de surf en bretagne
Je viens de recevoir une photo de la plage de Longchamp en Bretagne nord prise lors de ce qui semble avoir été une superbe journée de surf. A l'eau, Yann, le shaper local de Mistic surfboard au bottom sur un joli mur bleu émeraude. Pas un soufle de vent, une grosse et longue houle de nord ouest qui permet aux vagues d'afficher un bon "double overhead". Pour résumer, des conditions très rares pour ce spot que j'ai fréquenté assidument durant mes débuts en surf. Avec la quantité de dépressions pasée cet hiver sur la Bretagne, la saison sur place a été très riche après maintes années de vaches maigres pour les surfers locaux mais gageons que les sessions du genre de celle de la photo doivent se compter sur les doigts d'une seule main sur ces 10 (20 ??) dernières années. Merci à Ronald, l'un des "anciens" du spot pour cette jolie petite photo. Toujours aussi assidu le Rony...
J'en rajoute une vieille de mon cru, l'une des seules images de line-up que j'ai de ce spot tant il est difficile d'y choper une bonne journée. A bientôt pour de nouvelles images, j'ai pas mal de stock de cet hiver mais le tri est long, long ...
photo de surf à Longchamp, photo de surf en bretagne

04 janvier 2007

MTI Mojo : le bateau de Miami Vice est à vendre

Miami Vice
Avis aux fans fortunés : le catamaran du dernier Miami Vice est à vendre durant le New York Boat Show qui se tient, comme son nom l'ndique, à New York jusqu'au 7 janvier. L'engin avec lequel Sonny Crockett et son pote Ricardo Tubbs jouent les passeurs de haut vol est un Marine Technology 39 R/P Series “Mojo”. Les vendeurs misent sur la bonne saison boursière de cette fin d'année à Wall Street et les primes record que ce sont accordées certains traders.
Longueur : 39 pieds (env. 12m)
vitesse : 125 mph (soit env. 110 noeuds)
Miami Vice

Moteurs : 2 x 575 hp Mercury
tarif : 699 000 $